Critique de

PRINCE OF PERSIA : THE SANDS OF TIME/PRINCE OF PERSIA : LES SABLES DU TEMPS
Retour à l’enfance

Eh oui!  Les sables du temps ont rempli leur mission, celle de me ramener en arrière, à une lointaine époque où insouciance flirtait avec témérité.  J’ai vu en le film de Mike Newell (Harry Potter 4; Donnie Brasco; Love in the time of cholera) le genre de divertissement qu’un adolescent a besoin, le genre d’ado qui n’a pas encore beaucoup de bagages cinématographiques.  Comme moi avec Indy, Darth Vader et Axel Foley!  Certes, Prince of Persia ne réinvente pas la roue (Indy et Axel ayant passé avant), mais il vit à l’air du temps, où aventure se conjugue avec électronique.  D’ailleurs, c’est ce qui m’a plu le plus du film, les tableaux qui nous ramènent sans cesse au jeu vidéo dont il est tiré.  Le héros a de petites missions et une fois l’étape atteinte, une autre mission débute.  Ne connaissant que de nom le jeu (je suis loin du « gamer » aguerri!  Je joue à la Wii une fois aux six mois, chez le beau-père!), je ne puis dire s’il respecte son modèle.  Mais en tant que film, il remplit son mandat de divertir. 

Mais mettons les choses en perspective, je n’attendais pas du tout la sortie de Prince of Persia, ayant vu les previews d’un œil distrait.  Mais la journée de sa sortie, j’avais un trou de 2 heures à boucher et le prince passait par là!  Pas d’attente = pas de déception!  Je me suis laissé entraîner dans les aventures insolites de Dastan, de la fougueuse Tamina et de la dague du temps.  Pour se discréditer du meurtre de son roi de père adoptif, Dastan doit retourner dans le passé et éviter que la dague tombe entre de mauvaises mains. 

Bon, écrit comme ça, ça fait « chnu », tout nu, pauvre, mais je tiens à mentionner qu’il ne fallait pas s’attendre à d’autre chose de la part du producteur Jerry Bruckheimer (Eh oui!  M. Pirates des Caraïbes) et des studios Disney.  Un s’occupe de l’action « non stop », l’autre de la morale bonbon sur la famille (blablabla!)  Quant à Newell, pris dans le milieu, il s’est admirablement acquitté de sa tâche de tenir le film dans un ensemble cohérent, distrayant, où les comédiens semblent s’amuser comme de petits fous, une folie qui me fut contagieuse (à défaut de me surprendre avec une histoire imprévisible.  Disney = Happy end obligé!  Bah coudonc!)

Parlons-en, des acteurs!  Jake Gyllenhaal en Dastan et Gemma Artenton en princesse Tamina forment un couple aux parfaits standards disneyens, c‘est-à-dire propre, drôle, prompt et aimant (Ouh!)  Leur plasticité n’a d’égale que les prouesses acrobatiques qui les mènent vers le chemin rédempteur de l’Amour (c’est « cute », hein?!  J’suis en verve!)  Entourés de personnages excentriques (Alfred Molina, Ben Kingsley, Gisli Örn Gardarsson) qui amènent l’humour tout comme la vilénie, Prince of Persia : the sands of time est la cochonnerie parfaite pour un été qu’on veut sucrer.  On avale, on se régale et on passe à l’autre sans abuser.  Il profite de sa sortie rapide pour éviter l’indigestion.  En août, généralement, le public a le ventre plein!!  Présentement, je me suis amusé comme un jeune avec son fouet!  Hihi!  Ils sont chanceux et JE LE SAIS PERTINEMMENT!  Bah!  Indulgence……….  3/5 par François Gauthier cinemascope@deltar.net